Le 17 novembre 2019, vous avez été nombreux à participer à l’action « stop aux coupes rases » en vous rendant à 500 personnes dans une coupe rase près du col de l’Homme mort pour former un grand « Stop » aux coupes rases. Nous apprenions par la suite que le bois de cette coupe rase, certifiée PEFC, conduite par la coopérative Unisylva qui en a la gestion, a été transformé en granulés dans l’usine Biosylv de Cosne sur Loire. Usine initialement créée avec l’aide de la même coopérative Unisylva.
Le 4 juin, dès la fin du confinement nous intervenions dans cette usine pour dénoncer la transformation de grosses grumes issues de coupes rases en granulés.
À la suite de cette manifestation et d’un argumentaire de notre part commençant à porter ses fruits, Fransylva, (en coordination avec France bois Forêt et PEFC) envoie une circulaire à ses présidents locaux pour les inviter à ne pas communiquer avec la presse et la renvoyer sur l’agence de com du syndicat. Concernant le grand public, ils dispensent des éléments de langage stéréotypés pour répondre aux pseudo questions du public comme « c’est mal de couper des arbres ».
Cette réponse uniquement de com montre que la filière ne cherche pas à réfléchir sur les procédés le plus délétères de la sylviculture. Le 22 juillet, nous avons donc décidé d’aller à Paris pour les inviter à venir sur le terrain dans le Morvan pour constater les dégâts.
Sur le site d’Adret Morvan : Lire l’article et voir le film de l’action
Une proposition de loi contre les coupes rases
Le 22 juillet, nous participions aussi à la conférence de presse pour expliquer cette proposition de loi déposée par la députée Mathilde Panot, et soutenue par des députés de différents groupes politiques.
Sur le site d’Adret Morvan : lire l’article et regarder la conférence.